L’oratoire de Saint Philippe se trouvait au cœur d’Udine et était annexé à l’Eglise de Sainte Marie Madeleine.
L’un et l’autre dans les années 1800 furent soumis à tout genre de difficultés: supprimé par Napoléon, qui joignît à Frioul en 1797 pour y retourner après une brève parenthèse austro-hongroise, l’un et l’autre furent confisqués par les italiens, après l’arrivée à Frioul en 1866. De cela, il ne reste aucune trace aujourd’hui, à leur place fut construite la poste centrale, après que l’Eglise a été réduite à une palestre et qu’après tous les meubles, même les autels, avaient été mis en bâton.
L’oratoire fut un emplacement spirituel et culturel important pour Udine ; y œuvrent les prêtres de grande culture qui en firent un centre de grand rappel spirituel. Les différentes suppressions et confiscations réussirent à l’éteindre. A rien, ils valurent pour sa reconstruction ni la détermination de Père Charles et même pas l’entêtement de Père Louis, qui a 42 ans, sur l’exemple du frère aîné, devint lui aussi philippin.
Après la mort de Charles, Saint Louis fit l’impossible pour donner vie à l’oratoire, il vendit aussi tout le patrimoine familial pour atteindre son objectif, mais le gouvernement italien le chassa et confisqua tous les biens, en l’obligeant à demander un logement aux sœurs de la Providence.
L’oratoire fut une des rares initiatives que le saint ne réussît pas à concrétiser.
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